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Cet amplificateur à basse fréquence et à transformateurs est constitué d'un boîtier en bois et d'un panneau en ébonite en façade comportant les bornes d'entrée (réception sur cadre radiogoniométrique ou sur antenne), un commutateur à plot, un commutateur à deux positions et deux sorties écouteurs.
Quatre lampes TM sont placées au-dessus de l'appareil sur une plaque d'ébonite et fixées sur le bois à l'aide de brides en caoutchouc.
L'amplificateur est alimenté par deux piles : 4V pour le chauffage des cathodes, 80V pour la polarisation. La bande amplifiée est de 200 à 1100 mètres.
Le commutateur à plot permet de chauffer progressivement les cathodes.
Le commutateur à deux positions permet de modifier la capacité du circuit résonnant d'entrée.
Les brides en caoutchouc permettent de limiter les vibrations des filaments de lampe, particulièrement fragiles, lors du transport de l'appareil. Le modèle nécessite des écouteurs externes.
Cet amplificateur est un appareil de télégraphie militaire qui a été utilisé pendant la Première Guerre mondiale pour détecter et amplifier des signaux de TSF.
Il a ensuite intégré les collections de l'Institut électrotechnique de Lille.
Matériel militaire récupéré après la guerre de 1914-18. Boîtier en bois, dessus et panneau avant en ébonite.