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Le poste récepteur hétérodyne Zutterodyne est constitué d'un boîtier en bois avec façade en ébonite sur laquelle les branchements et réglages sont positionnés.
Deux lampes TM sont placées au dessus de l'appareil. Cinq gammes de longueur d'ondes sont identifiées.
Un casque se branche sur l'appareil.
Le récepteur hétérodyne a un oscillateur local (BFO) qui produit un signal radio ajusté en fréquence pour être proche du signal reçu en entrée.
Lorsque les deux signaux sont mêlés, un battement de fréquence égal à la différence des deux fréquences est créé.
En ajustant la fréquence de l'oscillateur local, la fréquence de battement se trouve dans la zone audible et s'entend sous forme de tonalité dans le casque lorsque le signal émetteur est présent.
Le commutateur permet d'utiliser une ou les deux lampes. L'appareil permet la réception par interférences des ondes entretenues comprises entre 250 et 24000m. Les points et tirets de l'alphabet Morse sont alors audibles sous forme de bips.
Ce poste récepteur hétérodyne Zutterodyne est un appareil de radiotélégraphie militaire qui a été utilisé pendant la Première Guerre mondiale pour détecter ou traiter un signal par la multiplication de plusieurs fréquences.
Il a ensuite intégré les collections de la Faculté des sciences de Lille, où une Chaire de physique expérimentale et de radiotélégraphie a été créée en janvier 1923.